L’état d’esprit multiaxial
Partie 2 : La bonne substance… Équipement
Faites une analyse globale de vos besoins en équipements.
L’une des décisions les plus importantes à prendre concernant l’expansion des capacités multiaxes est le choix de l’équipement. Il n’est pas toujours nécessaire d’acheter l’équipement le plus cher pour atteindre ses objectifs, mais il est important de se rappeler que l’on en a généralement “pour son argent”. Voici quelques questions pour guider votre processus de décision en matière d’équipement.
Quel type de travail faites-vous actuellement ? Regardez autour de vous. Quels sont les travaux en cours de traitement ?
Est-ce ce que vous envisagez de faire pour les cinq prochaines années ou pouvez-vous imaginer de faire autre chose ?
Ces pièces actuelles sont-elles de la taille que vous souhaiteriez fabriquer ou envisagez-vous de fabriquer des pièces plus grandes ?
Quelle configuration de machine est la meilleure pour les pièces que vous fabriquez actuellement tout en passant à d’autres types de pièces à l’avenir : tête/tête, table/table, ou tête/table ?
Chaque machine est mieux adaptée à certains travaux qu’à d’autres.
Une considération importante dans le choix de l’équipement est l’impact que le choix aura sur les programmeurs/opérateurs. Dans de nombreux ateliers, notamment les plus petits, le programmeur et l’opérateur sont la même personne. Idéalement, une nouvelle machine multiaxe libère le temps d’un programmeur/opérateur qui peut écrire davantage de programmes car il passe beaucoup moins de temps à faire des réglages. Cet avantage peut toutefois être annulé s’il est dépassé par une courbe d’apprentissage de la programmation multiaxe trop abrupte.
Dans ce cas, une bonne stratégie consiste à développer les capacités multiaxes de l’atelier par petits incréments progressifs. Un bon point de départ serait d’acquérir un dispositif rotatif unique, qui peut être facilement installé ou retiré d’une machine à 3 axes. Cela permet à l’atelier de commencer par des travaux d’indexation, puis de passer à des travaux nécessitant un mouvement continu sur quatre axes. La prochaine étape serait un 5-axes avec des capacités rotatives doubles. Les programmeurs peuvent verrouiller un axe et effectuer des actions rotatives continues sur l’autre axe. Fort de cette expérience, le programmeur/opérateur peut passer à des travaux plus complexes sur une machine 5 axes dédiée.
Même s’il existe une sélection d’équipements idéalement adaptés, de nombreux ateliers hésitent encore à franchir le pas par crainte de s’embourber dans une série de détails inattendus qui retarderont la mise en œuvre du multiaxe et l’obtention d’un retour sur investissement. Ces détails importants peuvent être anticipés et doivent être prévus.
Partie 1 : Se mettre dans l’état d’esprit MultiaxisPartie 3 : Les bonnes choses – Quoi d’autre ?
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Article initialement publié sur Mastercam